Chapitre 4
Février 2013
-Ne me dis pas qu'on va dormir ici ? Demandai-je en me rendant compte que c'était la dernière solution.
Il se mordit les lèvres.
-Merde !
Je pensais à appeler Caroline, elle sait toujours quoi faire dans les situations délicates.
-Attends 2 secondes si tu veux bien, je dois appeler une amie...
Il hocha la tête et je partis au club house en composant le numéro de Caroline.

Conversation téléphonique
-Allô qu'est-ce qu'il t'arrive ?
-Je suis dans une merde pas possible tu n'imagines même pas...
-Qu'es-ce qu'il y a ? Raconte tu m'inquiètes !
-Je suis restée au centre plus tard alors qu'il y avait ce mec riche et sympa mais je l'ai surpris avec je ne sais qui en train de s'embrasser. Du coup, la fille s'est énervée et elle est partie en crevant les roues de mon vélo et c'était elle qui devait ramener Ethan.
-Ok carrément bizarre ton histoire...
-Viens me chercher je t'en supplie....
-Mais comment ? Le centre est trop loin de chez moi ! Je ne connais pas la route et personne ne voudra m'emmener !
-Oh mais qu'es-ce que je fais ?!
-Déjà, est-ce que ce mec est beau ?
-T'es sérieuse là ?
-Oui très ! Dis-moi !
-Je ne sais plus trop quoi penser de lui... Mais faut avouer que dans tous les cas, il est pas mal.
-Pas mal ?
-Bon ok, il est carrément sexy !
Je sors peut-être déjà avec Adrian qui est très beau lui aussi, mais là faut avouer qu'il y a du niveau avec Ethan !
-Ah bah voilà qui arrange tout ! Il en dit quoi de la situation ?
-Je crois que tout ce qu'il voit c'est de dormir là et d'attendre le matin.
-Et qui ne rêve pas d'une nuit avec un beau-gosse....
-Non Caro c'est juste pas possible... Je te rappelle que je suis avec Adrian et-
Février 2013
-Ne me dis pas qu'on va dormir ici ? Demandai-je en me rendant compte que c'était la dernière solution.
Il se mordit les lèvres.
-Merde !
Je pensais à appeler Caroline, elle sait toujours quoi faire dans les situations délicates.
-Attends 2 secondes si tu veux bien, je dois appeler une amie...
Il hocha la tête et je partis au club house en composant le numéro de Caroline.

Conversation téléphonique
-Allô qu'est-ce qu'il t'arrive ?
-Je suis dans une merde pas possible tu n'imagines même pas...
-Qu'es-ce qu'il y a ? Raconte tu m'inquiètes !
-Je suis restée au centre plus tard alors qu'il y avait ce mec riche et sympa mais je l'ai surpris avec je ne sais qui en train de s'embrasser. Du coup, la fille s'est énervée et elle est partie en crevant les roues de mon vélo et c'était elle qui devait ramener Ethan.
-Ok carrément bizarre ton histoire...
-Viens me chercher je t'en supplie....
-Mais comment ? Le centre est trop loin de chez moi ! Je ne connais pas la route et personne ne voudra m'emmener !
-Oh mais qu'es-ce que je fais ?!
-Déjà, est-ce que ce mec est beau ?
-T'es sérieuse là ?
-Oui très ! Dis-moi !
-Je ne sais plus trop quoi penser de lui... Mais faut avouer que dans tous les cas, il est pas mal.
-Pas mal ?
-Bon ok, il est carrément sexy !
Je sors peut-être déjà avec Adrian qui est très beau lui aussi, mais là faut avouer qu'il y a du niveau avec Ethan !
-Ah bah voilà qui arrange tout ! Il en dit quoi de la situation ?
-Je crois que tout ce qu'il voit c'est de dormir là et d'attendre le matin.
-Et qui ne rêve pas d'une nuit avec un beau-gosse....
-Non Caro c'est juste pas possible... Je te rappelle que je suis avec Adrian et-
Elle me coupa :
-Et tu ne fais rien de mal ! En plus, il ne sera jamais au courant, enfin ne le dis pas à Sophie.
-Pourquoi tu ne lui fais pas confiance ? Vous vous êtes disputées ?
-Un peu, mais c'est surtout moi qui lui en veut...
-Il c'est passé quoi ?
-Je te raconte tout demain quand tu me raconteras ta nuit torride avec-
Je la coupai à mon tour :
-Stop. A demain.
-A demain et bonne nuit ! Dit elle avec un soupçon de malice.
-Pourquoi tu ne lui fais pas confiance ? Vous vous êtes disputées ?
-Un peu, mais c'est surtout moi qui lui en veut...
-Il c'est passé quoi ?
-Je te raconte tout demain quand tu me raconteras ta nuit torride avec-
Je la coupai à mon tour :
-Stop. A demain.
-A demain et bonne nuit ! Dit elle avec un soupçon de malice.
Fin de la conversation téléphonique
-Alors on va venir te chercher ? Me demanda-t-il.
-Non...
-Je suis désolé... J'avoue que c'est peut-être un peu de ma faute...
-Peu importe, le coupai-je. Dans tous les cas, ça ne change rien. Il ne reste plus qu'à choisir un endroit où dormir. Perso je propose la paille.
-Tant de positivité en toi ! dit il en rigolant.
-Il faut bien rester de bonne humeur et puis ce n'est pas la fin des temps non plus !
-Je te rappelle juste qu'il fait un froid de canard et que le chauffage est coupé de partout.
-On fera avec...
On alla donc s'installer dans la paille. Je me mis le plus loin possible et lui tournais le dos. Mais je n'arrivais pas à dormir. Je regardais l'heure sur mon téléphone: 2h 46, génial. Il fait vraiment très froid. Marre de cette position, je décidai donc de me retourner et je me retrouvais face à Ethan. Il avait les yeux fermés et semblait dormir. Et soudain, une sensation étrange me parcourut. Je ne voulais plus quitter mon regard de son visage. Je me demandais qu'est-ce que ça devait faire d'avoir ses lèvres contre les miennes, de pouvoir caresser sa peau, de voir ce qu'il ce cache sous son t-shirt.

Me rendant compte des fantasmes complètements débiles que je me faisais en regardant un mec complètement fou qui fricotait avec une blonde dans la sellerie du centre et que j'étais avec quelqu'un d'autre me donna envie de me frapper. Je me retournai donc violemment de l'autre côté en essayant de vite oublier tout ça.
La lueur du soleil et sa chaleur contre ma peau me fit sortir des bras de Morphée. J'ouvris les yeux et vis Ethan qui pianotait sur son portable. Je me redressais et sentais que tous mes muscles étaient endoloris. Décidément, la paille est moins confortable que je le pensais.
-Déjà réveillée ? Me demanda Ethan.
-Pourquoi il est quelle heure ? Dis-je entre deux bâillements.
-7h 12.
Je me frottais les yeux et j'eus une soudaine envie d'éclaircir certaines choses :
-C'était quoi hier avec cette fille ?
-Rien, répondit-il, indifférent.
-Pardon ?
-Je n'ai rien à ajouter.
-Pourquoi tu ne veux pas me répondre ? Tu as honte ?
-Non, tu n'as juste pas besoin de savoir le pourquoi du comment.
-Ben oui mais c'est quand même bizarre pour moi de t'avoir trouvé dans la sellerie des poneys en train d'embrasser une fille visiblement pas du centre.
-Tu ne me connais pas, tu ne sais pas ce que je serais capable de faire.
-Tu avais l'air plus sympa que ça en tout cas !
-Si tu veux savoir pourquoi j'étais au centre si tard, c'était parce que j'avais oublié de graisser les sabots de mon cheval qui en avaient énormément besoin et j'ai interrompu mon rencard pour ça. Je ne vois pas ou ça fait de moi en mec pas sympa.
Drôle d'histoire...
-OK. Mais c'est quand même bizarre.
-Et pourtant tu es encore là à me parler au lieu de prendre tes jambes à ton cou.
Il avait absolument raison.
-Bon, dis-je, je pense qu'on devrait oublier toute cette histoire et repartir de zéro. Salut, moi c'est Anna et je travaille ici parce que j'adore les chevaux et toi qui es-tu ?
Retour en Mars 2013
Je me balançais sur la balançoire en repensant à ce moment avec Ethan. Depuis qu'on avait tout repris de zéro, on était de bons amis et on traînait ensemble de temps en temps au centre. Je ne sais pas trop comment, mais ce qui est sûr, c'est que j'aime plus Ethan qu'Adrian. A quel point, je ne sais pas vraiment... Tout est confus dans mon esprit... Je quittais donc la fête un peu en avance.
Dimanche arriva. Je ne travaillais pas mais je décidai quand même de passer au centre car je n'avais rien à faire et que je savais que Ethan et Juliette y seraient. J'arrivai donc au centre, toute contente. De loin, je vis les deux qui se parlaient dehors, devant le box d'Irlande. Je m'apprêtais à courir vers eux pour les saluer mais ils se rapprochèrent subitement l'un de l'autre ce qui me stoppa instantanément. Ils s'embrassèrent.

Tout se mélangeaient en moi. Je ressentis une douleur étrange. Ils s'éloignèrent et Juliette se tourna vers moi en me faisant de grands signes, toute contente. J'étais figée. Tout ce que je réussis à faire, c'est partir en courant dans le sens inverse.
